Débat. Les protestations en Iran et la génération du «blues»

Par Aghil Daghagheleh
et Zakia Salime

Le vendredi 29 décembre 2017, une manifestation s’est soudainement déclenchée dans la ville sainte (du chiisme) de Mashhad, l’un des principaux centres urbains iraniens situés dans le nord-est du pays. Bien que les preuves indiquent que les manifestations furent déclenchées par des partisans de la «ligne dure» (du régime) pour saper le président Hassan Rohani, les manifestations se sont rapidement répandues dans tout le pays et ont échappé au contrôle de n’importe quelle faction.

La plupart des grands médias internationaux ont rapidement fait remarquer qu’il s’agissait des manifestations les plus significatives et les plus importantes depuis le Mouvement vert, avec ses manifestations, lancées initialement par des jeunes, qui ont éclaté après l’élection présidentielle contestée de 2009. Le Mouvement vert, qui a été salué comme un nouveau mouvement social, faisant appel à une insatisfaction politique généralisée. Il a été violemment réprimé par les partisans de la ligne dure travaillant en tandem avec les forces de sécurité formelles et informelles.

Au cours des deux dernières décennies, la politique intérieure de l’Iran a été dominée par la rivalité entre les partisans de la ligne dure (qui contrôlent les institutions politiques iraniennes non élues et insistent sur la priorité de l’autorité religieuse) et les dits réformistes (qui ont remporté des élections sur des plateformes de réformes démocratisantes et de responsabilisation mais ont eu du mal à mettre en œuvre leurs politiques). Le président Rohani a été élu avec un soutien réformiste et un mandat populaire pour apaiser les tensions internationales et améliorer l’économie. L’accord international sur le nucléaire devait y aider, mais la population en général n’a pas ressenti grand-chose sur le plan économique.

Les frustrations populaires se sont accumulées, mais les partisans de la ligne dure semblent avoir supposé qu’elles pouvaient être exploitées pour discréditer Rohani et le courant réformiste. Au lieu de cela, les manifestations ont révélé une désaffection généralisée à l’égard de toutes les factions politiques existantes. De nouveaux slogans appelant à la «mort du dictateur» et à un «référendum» alternent [parfois] avec ceux en faveur du régime monarchiste pahlavi qui gouvernait l’Iran avant la révolution de 1979.

Cette déclaration publique d’une approche tout ou rien du changement politique en Iran est une évolution inattendue. Elle est révélatrice d’un nouveau niveau de rejet et de prise de distance «bleue», en particulier parmi la jeunesse iranienne.

Les médias étrangers se sont immédiatement emparés des manifestations et ont souligné l’importance des facteurs économiques, à savoir la pauvreté, l’inflation et le chômage, tout en soulignant le rôle prépondérant de la jeunesse iranienne appauvrie et désespérée dans ce nouveau cycle de mobilisations. De nombreux éléments étayent ces affirmations. Depuis 2005, la monnaie du pays a perdu 75% de sa valeur (par rapport au dollar), le chômage a atteint 12% de la population active générale, et (selon le Centre statistique de l’Iran) plus d’un cinquième des diplômé·e·s universitaires sont au chômage. Nombreux et nombreuses sont ceux qui pensent que les fonctionnaires de l’Etat se servent de leur position pour distribuer des prestations à leurs proches (clientélisme), en leur donnant accès aux ressources de l’Etat. Alors que la plupart attribuent ce butin à la corruption, ceux qui en profitent parlent de méritocratie et de «bons gènes», expression qui est entrée dans le lexique quotidien des jeunes Iraniens, qu’elle soit utilisée sincèrement par un fils de haut fonctionnaire ou, ironiquement, par des voix plus critiques.

Pourtant, ni la pauvreté ni la corruption ne sont nouvelles. L’économie est en situation difficile à cause de la mauvaise gestion et les malversations internes ont été exacerbées par les sanctions américaines. Bien que les insatisfactions économiques aient pu être l’un des principaux déclencheurs de ces protestations, comme certains le suggèrent, un autre aspect est resté peu examiné dans les comptes rendus les plus courants: les sensibilités mouvantes d’une nouvelle génération d’Iraniens. Bien qu’il y ait eu des chants contre la flambée des prix de la nourriture et d’autres produits de première nécessité, beaucoup de chants font état de griefs politiques et d’un changement dans la sensibilité politique des jeunes Iraniens. Chants critiquant les réformistes et les partisans de la ligne dure dans la même position trahissent un changement dans la manière dont les jeunes Iraniens se rapportent à la République islamique. Ils signalent des fissures dans le corps politique dont, pendant de nombreuses décennies, une fraction a adopté une position réformiste afin de combattre les acteurs et les politiques les plus conservateurs. L’aspect le plus surprenant de ces protestations provient d’une tendance «populiste» émergente articulée par les jeunes Iraniens de la classe moyenne, qui canalisent à la fois les frustrations communes et spécifiquement générationnelles dans une rhétorique nationaliste idéalisée et souvent racialisée.

Une nouvelle génération «déçue», qui a le blues

La meilleure façon de comprendre la généalogie de ces manifestations actuelles est de commencer par la mort et les funérailles inattendues du chanteur iranien Morteza Pashaei, âgé de trente ans, décédée d’un cancer en novembre 2014. La nouvelle de sa mort a attiré des milliers de jeunes Iraniens et Iraniennes lors de ses funérailles dans les rues de Téhéran. Pendant plusieurs jours, des centaines de jeunes, pour la plupart âgés de moins de vingt-cinq ans, se sont rassemblés à travers le pays pour organiser des veillées avec des chandelles et des chants. Pashaei n’était pas un chanteur très connu par la plupart de ceux et celles qui ne faisaient pas partie de ce secteur de la population. Les observateurs qui ont écrit au sujet de l’ampleur prise par ses funérailles ont admis qu’ils ne le connaissaient pas, ni n’avaient entendu ses chansons. L’Association de sociologie iranienne a organisé une table ronde et a invité des sociologues iraniens de premier plan à analyser la popularité méconnue d’un héros de la jeunesse. Ces funérailles ont constitué un signe annonciateur de l’émergence d’une nouvelle génération iranienne qui se sentait peu liée à la révolution islamique de 1979, à la guerre Iran-Irak (1980-1988) ou à l’ère réformiste du président Mohammad Khatami (1997-2005). En effet, beaucoup étaient encore trop jeunes pour avoir même connu le Mouvement vert de 2009.

Funérailles de Morteza Pashaei

Les chansons mélancoliques de Pashaei représentent l’humeur sombre d’une génération qui a l’impression d’avoir le blues, le cafard. Cette «génération triste» se sent trompée par une autocratie corrompue et a peu confiance dans les idéologies politiques existantes. Le principal trait distinctif de leur sensibilité politique est l’absence de toute forme d’attachement émotionnel ou de sentiment d’appartenance aux institutions politiques ou à la culture de l’Iran post-révolutionnaire. La génération «qui a le blues» s’inscrit dans la brève temporalité des dix à quinze dernières années, de sorte que son expérience de l’Iran post-révolutionnaire a été marquée par la corruption rampante, le manque de libertés sociales, l’inefficacité du gouvernement, la tyrannie religieuse et la réduction des droits individuels fondamentaux. Ils ont peu de preuves ou d’expériences de la spiritualité, de la moralité publique, des sacrifices, de la justice sociale ou même de la souveraineté nationale qui faisaient partie de la culture publique des premières années de la Révolution islamique, de la période post-révolutionnaire de l’Etat et du redéploiement national, ou de la période initiale dite des réformes.

Cette génération perçoit un gouvernement qui interdit les événements musicaux, fait respecter les codes vestimentaires, criminalise les relations entre jeunes hommes et jeunes femmes et interdit les activités culturelles et récréatives. Ils appréhendent l’Etat comme dysfonctionnel, corrompu et incapable de diriger le pays. Cette image est renforcée par des informations quotidiennes sur les pénuries d’eau, la dégradation de l’environnement, la pollution et d’autres maux sociaux tels que la toxicomanie, l’inexistence d’abris pour les enfants, la violence dans la rue et la détérioration des services publics. Les jeunes hommes et femmes qui descendent maintenant dans la rue dans les petites et les grandes villes en ont assez d’un gouvernement qui se préoccupe davantage de ce qu’ils portent comme vêtement que d’offrir des possibilités économiques ou de respecter les libertés et les droits fondamentaux. Les protestations actuelles peuvent être mieux comprises comme l’émergence d’une génération dont les membres sont totalement étrangers à un régime politique qu’ils considèrent comme superstitieux, régressif et arriéré.

La génération «cafardeuses» online

Les générations précédentes ont été déçues par l’Etat et par le manque d’options de développement personnel ou national. Mais alors que le régime écrasait toute possibilité de vie publique pour la plupart des secteurs adultes de la société iranienne, cette nouvelle génération – en quelque sorte protégée par sa jeunesse – découvrait le monde en ligne (online) des réseaux sociaux. Il s’agit notamment de Telegram, Instagram, Facebook et Twitter. Telegram, par exemple, est un système de messages en ligne qui a été créé en Russie et qui a déplacé son équipe d’un pays à l’autre (Allemagne, Dubaï). Quelque 30% de ses utilisateurs vivent en Iran.

Ces réseaux de médias sociaux ont fourni une plateforme pour l’interaction et les échanges entre les membres de la génération du «blues». Ils trouvent du réconfort dans les messages des uns et des autres. Ils construisent de la sorte des identités d’opposition et réagissent au contrôle de l’Etat en formant une sorte d’hybride de vie et d’activités en ligne (online) et hors ligne. La génération «blues» a développé sa subjectivité dans un monde caché sous son derme, une seconde vie qui évite le discours politique hégémonique et le contrôle étatique sur les moyens de communication.

Mais les jeunes ont également utilisé ces plateformes en ligne pour organiser des rencontres sociales publiques dans le monde réel. Par exemple, en 2011, de jeunes hommes et femmes ont flyé une heure sur Facebook pour une bataille d’eau au Parc d’eau et du feu, à Téhéran. Des centaines de personnes sont venues au Parc avec des canons à eau en plastique colorés et se sont photographiées dans une bataille générale contre l’eau. Mais quelques minutes plus tard, des dizaines de personnes ont été arrêtées par la police pour avoir organisé une fête mixte. Lors d’un événement similaire, la police a arrêté des dizaines de jeunes hommes et femmes dans le centre commercial Cyrus à Téhéran, lorsque des milliers d’élèves du secondaire se sont joints à une réunion sociale organisée en ligne pour célébrer la fin de l’année scolaire. Des rassemblements pour célébrer la Journée Cyrus, une «coutume» inventée et une fête officieuse organisées en ligne ces dernières années, ainsi que d’autres événements sociaux qui illustrent la vie hybride online-offline qui marque les modes de sociabilité et les subjectivités politiques de cette nouvelle génération.

Ces manifestations publiques hybrides en ligne et hors ligne marquent le mode de sociabilité privilégié de cette nouvelle génération. Leur «politique du fun» [1] exprime un défi face au système de ségrégation sexuelle et de genre et une subversion de la moralité publique imposée par la République islamique, bien qu’il ne soit pas clair dans quelle mesure ces jeunes reconnaissent que le passage entre leurs activités virtuelles et matérielles peut entraîner des risques supplémentaires.

Les médias sociaux sont également devenus un forum efficace pour débattre des faiblesses du système et pour construire un discours alternatif face au chiisme d’Etat. Les jeunes hommes et femmes partagent et commentent les messages et les déclarations des clercs (mollahs) qui attribuent les tremblements de terre à la colère de Dieu contre les femmes qui ne couvrent pas leurs cheveux, ou ceux qui prétendent que la langue du ciel est l’arabe et non le persan. Le partage de vidéos donne naissance à de longs flux de commentaires sur l’irrationalité, l’arriération et la superstition, le tout étant l’image de marque du chiisme iranien, selon cette génération. L’utilisation des médias sociaux pour le partage de blagues et le sarcasme politique n’est pas propre aux jeunes ni à la génération «blues». Mais en l’absence d’une alternative au discours religieux de l’Etat, les médias sociaux sont la plateforme à travers laquelle la génération «blues» construit une profonde nostalgie de l’ère prérévolutionnaire Pahlavi, la dépeignant comme un sommet de la modernisation, de la liberté et du progrès qui a été détruit par la «grande erreur» de leurs parents «révolutionnaires». [Voir à ce propos la contribution de Yassamine Maher sur ce site en date du 9 janvier 2018.]

Des images reflétant les libertés sociales propres aux élites de l’époque, libertés que ces jeunes gens sont impatients de retrouver, y compris celles des femmes dévoilées, des boîtes de nuit et des soirées dansantes. Ces images circulent en ligne comme des icônes de la modernité iranienne partagée et du progrès pendant l’ère Pahlavi. Il n’est donc pas surprenant d’entendre certains de ces jeunes manifestants chanter «la mort du dictateur», tout en scandant simultanément des slogans pour le Shah et son fils déchu, Mohammad Reza Pahlavi. Cette nostalgie d’un ordre monarchique-autoritaire mythifié trahit une tendance naïvement conservatrice dans l’imaginaire politique d’une nouvelle génération. En contradiction avec le bilan historique, ils considèrent la «modernisation» (de haut en bas) comme «liberté», le régime «monarchique» comme une «démocratie» et les «droits» comme dus à une majorité de citoyens «aryens» [référence au titre Shahanshah Mohammad Reza Shah d’Iran, qui signifie Lumière des Aryens]

Que devient le nationalisme?

La vision du monde de la génération «blues» s’enchevêtre avec une sorte de nationalisme populaire qui est en hausse depuis une décennie. L’épuisement de l’idéologie religieuse qui a construit l’Iran en tant qu’Etat chiite a poussé les jeunes à rechercher des alternatives dans le discours nationaliste iranien prérévolutionnaire. Cette génération adopte une définition racialisée de la nation, s’appuyant sur une version persane de l’orientalisme qui considère l’Iran comme un vestige des dynasties aryennes qui contrôlaient autrefois une grande partie du monde avant leur défaite contre les Arabes musulmans.

Cet imaginaire racialisé de l’ancienne nation était la doctrine principale du gouvernement des Pahlavi. Par exemple, en 1976, le défunt Shah Mohammad Reza Pahlavi a changé l’origine du calendrier iranien, passant du calendrier annuel hégirien, qui commence par la migration du prophète Mahomet de La Mecque à Médine, au calendrier impérial qui commence par le règne de Cyrus le Grand (600-530 av. J.-C.). Cette construction profondément nostalgique et racialisée de la nation a été mise au congélateur (sauf dans les poches de la diaspora en exil) avec l’ascension de la République islamique, qui l’a remplacée par une construction religieuse d’un Etat islamique chiite et persan.

Zakia Salime

Avec l’épuisement du chiisme en tant qu’idéologie étatique et la frustration des espoirs nationaux post-révolutionnaires, des jeunes déçus et souvent désespérés ont commencé à s’approprier une construction aryenne de la nation en tant que métaphore civilisationnelle. Ils perçoivent à la fois les Arabes et l’Islam comme la source de la détérioration du glorieux passé iranien. Ils cherchent à construire des frontières symboliques contre ces «autres» pour défendre une identité nationale qui se détériore. Le gouvernement lui-même a joué un rôle dans la revitalisation de ces antagonismes politiques racialisés.

Pour gagner du soutien dans ses rivalités géopolitiques avec les pays arabes, en particulier face à l’Arabie saoudite, le gouvernement a commencé à alimenter les sentiments anti-arabes en utilisant des médias contrôlés par l’Etat afin de mobiliser les Iraniens indifférents ou opposés à l’implication géopolitique de l’Iran dans la région arabe. Cette stratégie est en train de se retourner contre elle. Des chants comme «Nous sommes des Aryens, pas des Arabes» et «Pas Gaza, pas le Liban, je donne ma vie pour l’Iran» reflètent la popularité croissante de ce nationalisme racialisé en tant qu’expression de l’insatisfaction générale, sans être lié à un programme politique spécifique ou à une alternative politique disponible.

Ces slogans, particulièrement populaires auprès de la génération déçue, n’indiquent pas nécessairement une idéologie cohérente ou un mouvement social naissant. Ils sont plutôt le reflet d’un ressentiment face au statu quo et face à l’échec des solutions de rechange représentées par l’opposition reconnue, «établie». Bien que cette perspective de rejet gagne en popularité dans d’autres segments de la société, le cœur des protestations actuelles est la nouvelle génération, qui ne dispose d’aucune expérience historique nationale symbolique qu’elle puisse revendiquer comme étant la sienne.

Leur aliénation face au régime est plus vive que celle des générations précédentes, alors que leurs attentes se sont construites sur l’accessibilité des médias sociaux et la prise de conscience des tendances mondiales. Leurs revendications scandées vont plus loin que celles des autres générations, qui se sont limitées à la réforme, et pourraient soit former les fondements d’un mouvement radical, soit devenir le socle d’un populisme dangereux.

Les récentes manifestations en Iran ne faisaient pas partie d’un mouvement organisé. On peut mieux les comprendre comme la clameur non ciblée d’un secteur de la jeunesse mécontente dont l’absence d’idéologie, une vision ahistorique du monde et le sentiment déçu de refus de droits peuvent aussi, facilement, se prêter à des manipulations cyniques ou devenir la base d’un «renouveau national». (Article publié dans Middle East Research and Information Project, le 22 janvier 2018; traduction A l’Encontre)

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[1] Bayat, Asef, «Islamisme and the Politics of Fun», Public Culture 19/3 (2007), 433-459.

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Iran. Répression et nécessaire solidarité

Rédaction A l’Encontre

La prison d’Evin

Le quotidien Le Monde écrit le 11 janvier 2018: «Alors que 3700 personnes ont été arrêtées depuis le début de la vague de contestation en Iran selon un parlementaire réformateur, Mahmoud Sadeghi, une première mort en détention a été rendue publique, le 8 janvier. Selon la version officielle des autorités, Sina Ghanbari, 23 ans, «s’est suicidé par pendaison, le 6 janvier, dans les toilettes de l’une des sections d’Evin», une prison du nord de Téhéran, devant laquelle campent des familles de détenus en attente de nouvelles de leurs proches.»

Quant à Amnesty International, à la même date, elle évoque cinq morts en détention depuis le début de la répression: elle réclame au gouvernement iranien «une enquête immédiate» et l’exhorte à prendre «toutes les mesures nécessaires pour protéger les détenus contre la torture».

 

Les militants iraniens nous ont transmis le tableau suivant des détenus morts en prions, en date du 20 janvier 2018:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le nombre de manifestant·e·s tués lors des protestations dans la rue dès la fin décembre 2017 sont au nombre de 24.

 

La réalité du régime transparaît, de manière évidente et tragique, dans cette énumération. Elle indique aussi la diffusion géographique des manifestations et fournit une appréhension approximative des identités sociales diverses des «contestataires» qui ne peuvent être caractérisés seulement par le qualificatif «génération déçue».

Les tâches de solidarité, entre autres en relation avec les secteurs syndicaux, se doivent d’être renforcées. Les sources de la clameur anti-régime et la nécessité d’une solidarité urgente seront parmi les thèmes qu’Houshang Sépéhr exposera le 7 février lors de son intervention à Lausanne (voir annonce ci-dessous).

 

 

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